Infolettre n° 21, mai-juin 2025
Des cœurs, accotés dans les câbles
As-tu besoin de bras
Y a la haine au bout de sa corde, encore tant de ciel à retordre
Et la paix qui vient pas
On va avoir besoin de bras
On va avoir besoin de bras
Émile Proulx-Cloutier
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Ni les élucubrations de Donald Trump, ni notre campagne électorale canadienne basée principalement sur la peur que celui-ci répand dans le monde n'auront fait avancer la cause de la paix dans les derniers mois.
Au moins, différents médias et organismes locaux et internationaux continuent de nous faire découvrir le derrière du décor « plein de fausses solutions » que voudraient nous dépeindre nos dirigeants.
Difficile d'imaginer qu'en Palestine la situation pouvait encore se dégrader et pourtant... Une excellente entrevue avec l'historienne Sophie Bessis nous ramène sur un temps un peu plus long pour comprendre l'émergence de cette violence inouïe édifiée sur des bases tronquées, sur une déformation de l'histoire. Suivent des articles traitant du Hamas encore très utilisé comme l'épouvantail pour ceux qui n'osent même pas parler de massacre et encore moins de génocide, de la création de cette fameuse « zone tampon » tout autour de Gaza qui permet de tuer tout ce qui bouge aux dires mêmes des soldats israéliens et de sujets porteurs de plus d'espoir, avec le Sommet des peuples pour la paix qui se prépare à Jérusalem ces jours-ci.
Comme la promesse de M. Trump de régler la guerre en Ukraine en 24 heures, suite à son élection, ne s'est pas réalisée, Fabien Deglise nous explique comment on fait trainer la guerre.
Du côté canadien, ici encore on utilise la peur pour militariser l'Arctique canadien.
Le Yémen se rappelle à nous et subit les attaques du « policier international » dont le président étasunien aime bien s'approprier le rôle.
Concernant le nucléaire, des organisations questionnent certains États européens à la veille d'une importante réunion des États membres au Traité sur la non-prolifération nucléaire.
En Asie-pacifique, le Japon ne sait plus sur quel pied danser et pense à s'armer davantage pour se défendre éventuellement contre la Chine et la Corée du Nord si Washington le laisse tomber. Et, entre Chine et États-Unis, les souhaits déclarés par la Chine d'une plus grande coopération semblent se buter à un durcissement de gouvernement de Trump, la guerre des tarifs en faisant foi pour l'instant.
Pour compléter, une profonde réflexion sur comment s'installe le fascisme à travers les gestes et déclarations des élites étasuniennes et les actions qui en découlent, de même qu'un mot d'au revoir du secrétaire général de l'ONU au pape François.
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Israël/Palestine : 77 ans de guerre et d'occupation |
- Selon certains soldats, l’armée israélienne a complètement rasé le pourtour de Gaza pour y créer une « zone de mort »
par Quique Kierszenbaum à Tel-Aviv et Oliver Holmes, The Guardian, 7 avril 2025
Texte original en anglais [Traduction : Jacques Grenier; révision : Nathalie Thériault]
- « Ces journalistes qui veulent seulement parler du Hamas »
par Rami Abou Jamous, Orient XXI, 3 avril 2025
- Civilisation Judéo-Chrétienne : l'imposture
Entrevue de Sarra Grira avec l'historienne Sophie Bessis, Orient XXI, 14 mars 2025
- Vers le Sommet des Peuples pour la Paix à Jérusalem, les 8 et 9 mai. Entretien avec Aziz Abu Sarah
par Daniela Bezzi, Pressenza Italie, 16 avril 2025
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Armes et péril nucléaires |
Réflexion sur la guerre et l'ordre du monde |
- Le Collectif Échec à la guerre a attiré l'attention des Musées et Patrimoine culturel de la province de Namur en Belgique à l'occasion du lancement d'une publication en commémoration des femmes résistantes de Namur lors de la Seconde guerre mondiale. Les organisateurs ont sollicité le Collectif pour des coquelicots blancs qui ont été distribués lors du lancement. De plus, le travail du Collectif a été mentionné dans la publication:
« Le coquelicot blanc avec, en son centre, le symbole de la paix est aujourd'hui utilisé par des associations pacifistes, comme le collectif canadien Échec à la Guerre. Cette association à pour but d'exercer notre devoir de mémoire envers toutes les victimes de la guerre (hommes, femmes et enfants) dont la très grande majorité est constituée de civils et non de soldats. L'association veut également se dissocier des pouvoirs politiques qui saisissent l’occasion du "souvenir" pour justifier les guerres et le militarisme croissant. »
- 14 avril - Participation de quelques membres du Collectif à un « Dialogue sur la paix » dans le cadre de la préparation du Grand rendez-vous des États généraux québécois de la solidarité internationale, du 4 au 6 juin prochain.
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Maux de guerre... Mots de paix |
Avec ce que vous verrez au calendrier et, particulièrement, avec La Grande transition et les États généraux québécois de la solidarité internationale qui s'organisent, c'est clair qu'on a Besoin de bras comme nous le chante si intensément Émile Proulx-Cloutier. Cet auteur-compositeur-interprète, cinéaste et comédien de talent, est aussi une personne engagée pour le bien commun. Paroles complètes. |
- 15 mai à 17 h 30 : Lancement du livre "Gaza écrit Gaza" à la Librairie Un livre à soi, avec la présence des traducteur.trices, d'Anaïs Barbeau-Lavalette et de quelques autres auteurs, autrices du Québec.
- 17 mai à 14 h. Manifestation pour se remémorer la Nakba organisée par PYM (Palestinian Youth Mouvement). Départ du consulat Israélien, 1 Wesmount Square.
La Coalition du Québec URGENCE Palestine appelle ses membres et sympathisant.es à participer en grand nombre à cette manifestation pour commémorer l'expulsion par la force de 750 000 Palestinien.nes qui a présidé à la création de l'État d'Israël en 1948, une Catastrophe (Nakba) qui s'est prolongée depuis par la poursuite du projet sioniste de dépossession du peuple palestinien jusqu'au génocide actuel à Gaza.
- 17 mai à 17 h : "Fracas pour Gaza", soirée bénéfice pour un groupe d'enseignants de Gaza avec films, présentations musicales et invités surprises.
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Nous connaître, nous appuyer, nous rejoindre dans l'action |
Le Collectif Échec à la guerre est une coalition d’organismes de la société civile québécoise et de citoyen.ne.s désirant s'opposer activement à la guerre, dénoncer les faux prétextes humanitaires invoqués pour la justifier et mettre en lumière le militarisme grandissant de la politique étrangère canadienne.
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