La principale raison derrière ces disparités, c'est que les rehaussements accordés par les gouvernements n'ont jamais suffit pour répondre aux besoins financiers des groupes.
En effet, lorsque le gouvernement annonce un rehaussement du PSOC pour la mission globale, il est destiné à 3050 groupes sous-financés depuis longtemps. Bien que le montant annoncé puisse sembler impressionnant au départ, il a toujours été trop petit pour faire une différence pour l'ensemble. Inévitablement, une partie seulement des OCASSS voient leur financement rehaussé.
Plusieurs causes se combinent pour expliquer l'ampleur des disparités :
Le montant d'une première subvention au PSOC varie selon l'année du premier financement et selon la région où il se trouve. À cela s'ajoute le fait que certains groupes aient pu bénéficier d'enveloppes particulières, par exemple lorsque le gouvernement a mis en place des plans d'action. Tout cela fait en sorte que le financement des groupes n'avance pas à la même vitesse pour tous. Plusieurs groupes n'ont effectivement jamais eu accès à du rehaussement, mais n'ont reçu que l'indexation.
Les iniquités prennent plusieurs formes : entre les OCASSS partout au Québec ; entre les OCASSS d'une même typologie, mais dans deux régions différentes ; entre les membres d'un regroupement provincial, mais de deux typologies différentes ; etc.
Non seulement le financement des organismes avance à pas de tortue, mais il avance n'importe comment. La situation ne changera pas tant que des montants consistants ne seront pas investis pour permettre d'atteindre les seuils planchers.